Death Valley: nature en folie

Le petit sentier de Natural Bridge nous fait marcher dans le fond d'une ancienne rivière jusqu'à un pont creusé par la rivière de jadis. Nous nous retrouvons dans un canyon ou nous pouvons facilement imaginer l'eau couler ici et là, formant une chute ou une cascade. 

Artists Palette est un circuit à faire en voiture. On circule près d'anciens volcans et de montagnes de sédiments, colorées comme si Picasso était passé dans le coin. 








Nous avons remarqué que des nuages gris s'accumulaient au-dessus de nos têtes. Pleuvra-t-il?? ... Non, il n'a pas plu!  Mais il en a venté un coup!

Le désert de Death Valley a constamment les plus hautes températures sur terre... Voici quelques exemples: 

• Au mois d'avril, la moyenne maximum est de 32° C (90°F) et on a déjà enregistré 44°C (111°F)!!! 
• Alors en été, comme au mois de juillet, imaginez: moyenne de 46 °C (115°F) et record de 57°C (134°F)!!! 

Bien contente d'être ici au printemps! 

Alors que la température de l'air atteint facilement 49°C (120°F) en juillet et en août, la température au sol, peut dépasser 93°C (200°F)!!! À cette température, il devient impossible de toucher les roches!


Malgré tout cela, l'humain a décidé qu'il pouvait faire  des miracles dans ce désert: terrain de golf, grand hôtel, ...  Dépasse la raison!

Death Valley: Borax et altitudes variables

Nous avons fait un arrêt à Harmony Borax Interpretive Trail. Là encore, nous avons appris beaucoup!  En 1882, on a décidé qu'on exploitait et raffinait le Borax du désert. L'exploitation n'était pas simple! On devait faire bouillir le tout afin de concentrer le Borax car imaginez... 20 mulets transportaient le Borax avec ce "gréement" jusqu'au chemin de fer situé à 256 km de la carrière. Toute une aventure! À l'époque, on utilisait le Borax à plusieurs fins (ferblanterie, conservation de la viande, produit laitier, usage courant dans la maison), aujourd'hui, je ne serais même pas quoi faire avec!!
Nous nous sommes rendus à Badwater Bassin. L'endroit le plus bas en altitude en Amérique du Nord!!! 
Il est 282 pieds en-dessous du niveau de la mer!!! La scène est impressionnante: une grande trainée blanche, du sel et tout au loin, le mont 
Telescope Peak à 11 049 pieds d'altitude!!! 

Derrière nous, une haute montagne brune avec un panneau indiquant la hauteur du niveau de la mer.




Nous voici, comme les Chinois qui veulent prouver que nous y étions.  J'ai le "brushing" du désert avec mon toupet en l'air!!!

Death Valley: Texas Springs camping

Le deuxième camping, Texas Springs, est lui aussi au niveau de la mer. Quand le vent s'y met, on brasse! On a dû baisser le toit...  Le voici tout en bas, ça ressemble à un stationnement puisque les arbres sont plutôt rares.






J'ai décidé d'aller explorer les environs pendant que Luc finissait sa sieste. Moi, j'ai fait un court roupillon. Je suis allée voir en haut d'une des montagnes jaunâtres et une autre brunâtre. Disons que je me suis donnée un défi car le sentier est devenu assez étroit, le vent s'est levé et le vertige s'en mêlait quand je ne me concentrais pas sur le sentier.



 Belles vues sur le camping et sur le terrain de golf!!! Oui, oui, un golf en plein désert! Les humains sont complètement fous! Seul coin de verdure de la région qui doit siphonner une quantité incroyable d'eau pour irriguer le tout.

Me voici tout en haut...

Vous me voyez toujours?

Death Valley: Dunes et ruisseau salé

Nous avions pris un camping de Stove Pipe Wells situé au niveau de la mer. Nous étions tranquilles, tout au fond du terrain, Luc a pu prendre les photos du coucher de soleil.

Journée surprenante car elle est remplie de découvertes. Nous avons beaucoup appris et nous avons vécu de nouvelles expériences.

Tôt le matin, nous partons pour Mesquite flat Sand Dunes. Nous avons gravi quelques dunes de sable. Luc a moins marché, étant donné qu'il ne voulait pas trop fatiguer sa cheville. C'est très agréable de marcher dans ce sable, parfois très fin, parfois plus granuleux. Beau soleil... on peut imaginer la chaleur torride quelques heures plus tard dans la journée. Une fois en haut d'une dune, le vent se met à souffler... j'ai alors un bon traitement de microdermabrasion aux pieds. La plus haute d'une est d'une hauteur de 100 pieds, mais je ne l'ai pas montée, étant seule.

Dans le sable, plein de traces d'animaux et vraiment plusieurs pas de gens comme nous qui ont déjà fait le trajet plus tôt que nous. Ces dunes ne se retouvent pas partout dans le désert. Trois conditions essentielles à leur formations: du sable en quantité, des vents forts et quelque chose pour arrêter le vent comme le bas d'une montagne. Les dunes peuvent changer de forme au gré des vents mais demeurent prisonnières entre les montagnes.

Deuxième arrêt: Salt Creek Interpretive Trail, à 200 pieds en-dessous du niveau de la mer. Un sentier aménagé avec des paneaux informatifs. Quelles découvertes! Ce petit ruisseau, parfois un filet, parfois creux jusqu'au molet, est rempli de vie! L'eau est salée et il ya plein de poissons surnommés "pupfish" (Cypronodon slinus) car ils ont l'air de s'amuser... mais c'est la survie qui prime. Ces poissons ne vivent qu'une année.

L'eau du ruisseau étant trop salée pour les humains, c'est incroyable de voir comment les plantes et les animaux ont pu s'adapter. Les plantes longent tout le long du ruisseau, les petits lézards croisent notre chemin, les libellules virvoltent... il y a définitivement de la vie! C'est encore difficile pour nous d'admettre que ce ruisseau prend sa source dans une des montagnes qui nous entoure...mais l'évidence est là!

Direction Death Valley

Quelle nuit venteuse!!! On s’est fait brasser vers 4 heures du matin et le froid est arrivé… j’ai dû partir le chauffage!

Nous avons décidé de prendre la direction de Death Valley avant d’aller à Las Vegas.  Ça nous a semblé plus logique.  En route, le vent était toujours très présent et poussait le West.  Quand on a fait le plein d’essence, la dame a dit que c’était une journée « normale » et que ce n’était pas si venteux que ça. Quand il vente fort, le vent poussent les camions et les voitures en dehors de la route!!! 

Direction désert!  La route sinueuse et bordée de fleurs jaunes s’étend entre les montagnes.  On a vu un lac! 

Bon, les bébittes qui viennent s’écraser sur le pare-brise ne sont pas les mêmes qu’au Québec car les couleurs des traces jaunes!!!

Incroyable, une annonce de magasin de snowbords, en plein désert!!!  Les publicités de McDonald sont annoncées 57 miles à l’avance!! (92 km)

Quand nous sommes dans la vallée, nous sommes à 4000 pieds d’altitude, et de chaque côté de nous, les montagnes! La route est parfois très tortueuse, étroite ou vraiment droite pendant des kilomètres et le paysage est  en constant changement.

Là, tout en bas, c’est le niveau de la mer. 

Il faut donner une pause au West, ça remonte à 4956 pieds tout en haut des montagnes.

Arrivés au centre d’accueil, on décide qu’il est trop tôt pour rester au camping et il y a de la place en masse.  Donc, randonnée.  On va marcher dans un nid de rivière, asséchée depuis des millénaires, il en va de soit.  Par malheur, Luc s’est foulé LA cheville, oui, oui, celle qu’il s’est cassée il y a quelques années.  La randonnée s’est écourtée pour aller mettre de la glace.  Chanceux dans sa malchance, ce n’est pas cassée car il peut marcher dessus.  Il faudra juste mettre le tout au repos dans les prochains jours.

Bye bye Camarillo!

Oui, on s’habitue vite aux grands espaces!  Mais il faut partir, tante Laurette!

Direction nord, sur la route panoramique 101.  On a fait un petit arrêt au camping préféré de ma tante à Carpinteria pour marcher un peu.  Bien situé, ville et mer tout près. Je peux comprendre pourquoi ils aiment ce coin.

Santa Barbara est très colorée.  Nous avons pris notre vélo pour rouler sur la piste cyclable qui passe près de la marina et qui longe la plage.  Vraiment, il y a de la vie: vélo, marcheurs, familles, joggers, volley-ball, baignade, surfers, …

Bancs originaux en forme de queues de baleine au bout de la rade.

Nous avons fait un arrêt pour dîner dans une rue sans issue.  Un homme avec son planeur s’amusait à le faire voler près de la côte.  

Nous avons terminé notre journée à un endroit qui nous a été suggéré par David, un élève de Luc: Tehachipi.  Comme nous sommes en montagne, qu’il serait trop à pic pour les trains de monter en ligne droite. Ils ont fait un circuit en cercles.  Ah!  Comme nous avons été chanceux!  Nous n’avons pas attendu 5 minutes pour voir le premier train arriver. Luc a filmé… 10 min du début à la fin! Le premier était vraiment long.  Éh oui!  Il y en a eu deux!!  Pas même 15 minutes après, un autre train se faisait entendre.  On l’a attendu, bien sûr!  Très impressionnant et unique! Merci pour la suggestion, David!  Nous trouverons un moyen de t’envoyer nos clips.

Tour de machine!

Le père de Luc utilisait cette expression quand il partait en voiture avec la famille pour aller visiter un coin ou juste pour le plaisir d’aller se promener.

C’est ce que nous avons fait!  Nous sommes partis de chez ma tante en prenant la route panoramique 1, sur le bord du Pacifique.  Cela vaut vraiment la peine pour deux raisons: la vue sur l’océan, les surfers, les oiseaux, … et la vue des maisons-château du secteur richissime.  Nous nous sommes arrêtés sur la plage de Malibu: plage nettoyée, sable fin… il ne manquait que la chaleur et les beaux « bodys »!

Direction Los Angeles, nous nous arrêtons d’abord au Getty Center, qui est en fait un musée des beaux-arts.  Un petit dîner au resto chic, visite de deux pavillons et des aménagements extérieurs pour profiter du beau temps.  Le musée est gratuit mais il faut payer le stationnement de 15$.  Donc, plus il y en a dans la voiture, moins ça coûte cher par personne!  On aurait pu y passer la journée mais nous avions d’autres missions.

Photographier le HOLLYWOOD!  On a réussi… mais comme je conduisais dans les rues sinueuses et étroites (deux voitures de large mais une voie utilisée en stationnement… il n’en reste pas gros pour les touristes curieux comme nous!)  Au bout, cul-de-sac!  Coincés avec un camion UPS et deux autres voitures!  Luc est sorti « gérer » le traffic à deux reprises car nous étions trop serrés.

Notre 2e mission était de trouver l’étoile de Céline Dion sur Hollywood Boulevard… pas réussi.  L’information que nous avions eue sur Internet n’était pas bonne et comme il y a vraiment beaucoup trop d’étoiles… nous avons profité de l’ambiance.  De belles murales ornent plusieurs murs. Beaucoup de touristes!!!

Nous sommes revenus par la même route, mais beaucoup moins intéressant à cause de la noirceur.

Visite de la famille

À part les petits travaux ici et là sur le West et le magasinage, nous continuons notre visite locale.

Nous sommes allés chez mon cousin Jason qui a construit lui-même sa maison... je ne comprends pas, on n'a pas pris de photo!!!   Voici une photo que ma tante m'a transférée.

Sa cuisine est ronde!!!  Ses marches de marbre ont des fossiles de coquillages, son plafond en vague est en latte de bois,... une construction exceptionnelle toute en courbes!!!  Il est très doué et créatif.  Luc a adoré et moi aussi!  Sa blonde et lui sont très sympathiques.  Bien contente de les avoir rencontrés. Je lui ai demandé des photos mais je ne sais pas s'il aura le temps de m'en envoyer.

De gauche à droite: mon cousin Jason, Cameron, moi, ma tante Laurette, Jonée, ma cousine Renée 

Ensuite, petite virée aux différentes parties de base-ball des enfants de Renée.  Il faisait vraiment froid et venteux.  On a dû ajouter une couche et mettre des bas! Le base-ball semble aussi populaire que le soccer à Québec.

Autre visite: la clinique vétérinaire de mon oncle.  Grande clinique, propre, bien aménagée.  On a pu voir la salle d'opération, de rayon X et la salle de réveil.

 La façade

Les propriétaires et Ricky

La salle d'examen

La salle d'opération